Le secteur des fintechs a connu une croissance ces dernières années, attirant d'importants investissements grâce à leur capacité à innover dans le domaine financier. Pourtant en 2023, les fintechs françaises ont levé environ 919 millions d'euros, soit une baisse de 70% par rapport à 2022.
Face à ce ralentissement, les dirigeants de fintechs doivent réviser leurs approches. L'innovation demeure essentielle, mais elle doit s'allier à une gestion financière plus stricte et à une quête de rentabilité plus marquée. Les levées de fonds ne suffisent plus. Les fintechs doivent aussi réduire leurs dépenses et prévenir les pertes pour rester compétitives.
Les failles de sécurité font perdre de l’argent aux Fintechs
Les fintechs ont des responsabilités cruciales en matière de sécurité, incluant la protection des données et des actifs des utilisateurs, ainsi que la préservation de leur propre capital et réputation. Négliger ces aspects peut mener à des pertes financières, des litiges et une érosion de la confiance client.
Il est donc vital d'implémenter des mesures de sécurité fortes, comme le chiffrement des données, une gestion rigoureuse des identités et des accès, et une surveillance constante pour détecter toute activité anormale.
Elles doivent notamment porter leur attention à la fraude à l’identité qui cause d'énormes pertes financières. En France, plus de 200 000 personnes seraient victimes d'usurpation d'identité en ligne chaque année. Elle atteint plusieurs centaines de millions d'euros de perte par an. La Banque de France a signalé que 70 % du montant de la fraude ciblait les virements initiés depuis les interfaces de banque en ligne.
Ces éléments suggèrent que la fraude bancaire en ligne peut engendrer des coûts significatifs pour les fintechs proposant la gestion de fonds, notamment en ce qui concerne les remboursements aux clients victimes de fraude et les mesures de prévention et de sécurité. L'investissement dans des technologies avancées de prévention de la fraude est crucial.
Comment l’authentification forte peut vous aider à réduire les pertes ?
L'authentification multifacteur (MFA) est une méthode de sécurité avancée qui exige plusieurs formes de preuve d'identité de la part de l'utilisateur, la rendant plus sûre que les méthodes d'authentification simples ou à double facteur.
La directive européenne sur les services de paiement (DSP2), introduite en 2018, a rendu l'authentification forte obligatoire pour les banques et les prestataires de services de paiement.
[La DSP3, prévue vers 2026, couvrira un champ d'application plus vaste que la DSP2, elle apportera des changements concernant l'authentification forte, le partage de données, la prévention de la fraude et l'accessibilité.]
Ces mesures visent à renforcer la protection contre les fraudes et les accès non autorisés qui engendrent de lourdes pertes aux clients et aux entreprises.
Comment fonctionne l’authentification multifacteur (MFA) ?
L'ajout de la biométrie dans l'authentification multifactorielle renforce la sécurité en utilisant des caractéristiques physiques uniques. Ce processus peut se dérouler en trois étapes :
Étape 1 : l’utilisateur saisit son adresse e-mail et son mot de passe sur le compte auquel il souhaite se connecter (quelque chose qu’il connaît).
Étape 2 : il confirme son identité grâce à sa pièce d’identité qu’il doit photographier ou filmer (quelque chose qu’il possède).
Étape 3 : enfin, il procède à une reconnaissance faciale via une application mobile (ce qu’il est).
Cette méthode assure que l'accès est strictement réservé à l'utilisateur autorisé, garantissant une protection optimale.
Les méthodes biométriques, bien qu'elles ajoutent une couche de sécurité significative, peuvent également être vulnérables à différentes formes de contournement ou de falsification.
- Il y a toujours un risque de vols ou faux documents : si le document d'identité est volé, un accès non autorisé peut être obtenu. La reconnaissance de faux papiers, l'utilisation de chiffrement et la possibilité de révoquer à distance l'accès sont essentielles pour limiter les dommages.
- La reconnaissance peut être contournée : des photos et des vidéos truquées peuvent être utilisées pour tromper les systèmes de reconnaissance faciale. Alors, les technologies de reconnaissance faciale avancées doivent inclure désormais la détection de mouvements, la reconnaissance de la profondeur ou l'analyse des expressions pour distinguer les vrais visages des images ou des masques.
Pourquoi l’authentification forte liée à l’identité officielle est un moyen incontournable de booster les revenus et la réputation d’une fintech ?
L’authentification forte réduit le risque de fraude et minimise ainsi les pertes financières et les coûts liés aux violations de données. Elle assure la conformité aux réglementations, permet d’éviter les sanctions et la réputation de l'entreprise en matière de sécurité. Elle permet également de stimuler l'innovation et d’attirer des clients qui valorisent la sécurité et l'innovation.
Comment garantir qu’une authentification multifacteur ne dégrade pas l’expérience utilisateur et la perte de client ?
Les problèmes récurrents lors de l’authentification multifacteur
Les problèmes qui impactent l’utilisateur :
- La frustration de l’utilisateur lorsqu’on lui demandera de refaire une vidéo de sa pièce d’identité et de son visage à plusieurs reprises car la logiciel n’arrivera pas à l’identifier.
- Lorsque sa pièce d'identité n’est pas supportée par le logiciel.
Les problèmes qui impactent les entreprises :
- Chaque acquisition qui échoue génère un coût supplémentaire pour le client qui paie un prix par vérification. Donc si l'utilisateur vérifie 3 fois avant de réussir, le business va payer 3 fois son coût estimé.
- Le désabonnement ou l’abandon du parcours par les utilisateurs frustrés.
Plusieurs éléments sont à prendre en compte dans le choix de sa solution d’authentification :
- Réduire la frustration : simplifier le processus de connexion pour éviter l'irritation des utilisateurs face à de multiples étapes.
- Instructions claires : fournir des directives simples et sans jargon pour faciliter l'authentification.
- Messages d'erreur explicites : préférer des messages d'erreur compréhensibles aux codes génériques, en indiquant la cause et la solution.
- Éducation des utilisateurs : offrir des ressources pédagogiques sur l'authentification forte pour encourager l'adoption et la compréhension.
Les risques financiers en cas de non respect des textes réglementaires en matière de cybersécurité
Les fintechs doivent être attentives aux réglementations locales et internationales pour maintenir leur conformité. Leur non-respect peut entraîner de lourdes sanctions financières, nuisant à la rentabilité et à la réputation.
Elles risques notamment :
- des amendes pouvant s'élever à plusieurs millions d'euros
- la révocation de licences
- des interdictions temporaires d'activité pour les dirigeants
- des pénalités pouvant représenter un pourcentage significatif du chiffre d'affaires
- des mesures correctives peuvent être exigées pour renforcer la cybersécurité et la résilience opérationnelle
Notre solution va plus loin que couvrir les besoins d’authentification minimaux pour les fintechs. Accompagnés par les meilleurs experts en fraude documentaire de la Gendarmerie Nationale, ShareID fournit une solution d’authentification forte et conforme qui permet une vérification sécurisée de l’identité.
Notre particularité est notre méthode de gestion et de sécurisation des données personnelles et biométriques de nos utilisateurs. En effet, nous ne stockons jamais les données et évitons ainsi tout risque de vol ou d’altération possible de vos données personnelles.
Contactez-nous aujourd'hui pour en savoir plus sur nos solutions d'authentification forte.